retour Accueil LA TÉLÉPHONIE PUBLIQUE ET PRIVÉE

A u mois de septembre 1897 l'Administration des postes et télégraphes passe  sa première commande d'appareils Morse à l' A.O.I.P.. Cette  première  commande est  importante  pour  son l'avenir car elle entame une  collaboration  qui durera plus de 80 ans. Les commandes  ne cesseront de progresser si bien qu'à  la fin de l'année 1899 l'administration des PTT
devient le principal client de la jeune coopérative
.En 1902 pour  satisfaire aux  demandes  croissantes de l'Administration, l'atelier social est transféré 6 impasse Léonie, dans des locaux beaucoup plus spacieux.
En 1904, pour  la première  fois, les bénéfices sont importants puisqu'ils
atteignent  10 % du chiffre d'affaires. L'assemblée  doit statuer sur  leur
répartition.
 
ATELIER TELECOM
Le conseil  d'administration propose  de  les distribuer auxassociés, mais l'assemblée n'est pas d'accord avec cette proposition.
"Le but n'est pas de capitaliser mais de développer l'oeuvre"
En 1906 l'Administration des postes admet L'A.O.I.P. sur la liste de ses fournisseurs pour les appareils multiples à batterie centrale. La coopérative doit équiper les villes de Rouen et Grenoble. De plus, elle obtient une  adjudication de tableaux standard de téléphone à 100, 50 et 25 directions. Ceci représente un travail important.Le 4 avril 1907 le conseil d'administration décide d'acheter un terrain de 3000 carré situé rue Charles Fourier dans le 13 éme  arrondissement.
L es  années  qui  suivent  l'installation  dans  les nouveaux  locaux sont marqués par une progression assez spectaculaire.
En  1911 L'A.O.I.P.  installe un  standard multiple à Limoges puis un autre à Nancy. Les années  suivantes, ce sont les villes de Calais, de
Grenoble et de Belfort qui sont équipées.
Les commandes pour la téléphonie privée sont également soutenues

CONSTRUCTION DE CHARLES FOURIER
Une commande de 100 dynamos et 700 appareils, exige la  construction d'un atelier spécial, de hangar et l'agrandissement du BE.
Un  effort  de publicité  est  alors entrepris, un catalogue  des  divers appareils  construits  par  la  coopérative  est adressé aux entreprises privées
La prospérité s'accroît  jusqu'à la mobilisation de 1914 avec  comme conséquence immédiate, la réduction brutale des effectifs de 183 en juillet à 54 fin août.
A la fin de la guerre l'administration des PTT passe  immédiatement  des commandes  importantes  pour réduire le retard
considérable au niveau des équipements téléphonique.
En 1919, 2 appareils multiples sont installé, l'un à  Mulhouse et  l'autre à  Casablanca  au  Maroc. A  la fin de la même
année , la société reçoit une commande pour un équipement de 10 000 abonnés pour la ville de Strasbourg.
Un catalogue général est édité et une action publicitaire est entreprise.
Un magasin  de  vente   des  produits est ouvert à Paris , 11   rue   Charles Fourier  et  un  autre  à  Strasbourg 16 rue du 22 novembre.
Poussez la porte pour voir les apparreils MAGASIN DE VENTE 
  A  STRASBOUR
G
   " Poussez la porte ! "
La croissance est exponentiel et les effectifs croissent très rapidement,en 1929 et 1930 des appareils à batterie centrale
sont installés dans plus de 45 villes.
A cette époque L'A.O.I.P. construit son premier centrale téléphonique automatique
  installé à Charleville Mézières .
Mais une fois de plus, les événements  politiques puis  une nouvelle  guerre vont freiner  la croissance de la coopérative.
Dès la fin des hostilités L'A.O.I.P. entreprend des travaux urgents pour le ministère  de la guerre, mais le redémarrage est
difficile. Durant les années d'après guerre les commandes des PTT sont rares, il faut se tourner vers la téléphonie privée
l'exportation et la diversification.
Grâce à son bureau d'études,  L'A.O.I.P.  prouve
qu'elle s'adapte aux besoins du réseau télépho-
nique national. La fabrication et l'installation
de nouveaux centraux téléphoniques  type  R6
sont entreprises avec succès.   
Central téléphonique manuel A.O.I.P.
 L'outillage pour cette fabrication est entièrement réalisé par L'A.O.I.P. et exige des investissements de plusieurs million de francs

En 1958 L'A.O.I.P. s'associe avec CIT et ERICSON pour creer la société SOCOTEL au centre national des télécommunications ( CNET ), elles y  seront  rejoints quelques mois  plus tard  par la CGCT  et LMT . Le  but de  cette société inter-constructeurs est d'étudier ensemble l'electronisation des centraux téléphoniques.
Au  début des années 60, l'état  prend conscience du retard  de la  France en matière  de  téléphonie  et lance au cours de plans successifs, un ambitieux programme de développement.

Cette  décision  va  bouleverser la vie de la coopérative qui va connaître pendant deux décennies une croissance effrénée quelle ne va pas complètement maîtriser.
En 1960 L'A.O.I.P. prend la licence du système CROSSBAR (CP 400) d'ERICSSON

Le Contrôle Moteur
Accueil Claude DUSSAULT
Accueil site

Dernière mise à jour le